Psychostimulants et Déficience du STV : Le Cercle vicieux chez Sophie

Chapitre 6

Depuis plusieurs mois, Sophie, 8 ans, montre des signes de difficultés croissantes qui touchent l'ensemble des cinq piliers essentiels de la neurothérapie. Avant de plonger dans les détails du cas de Sophie, rappelons brièvement ce que recouvrent ces cinq piliers :

Les Cinq Piliers essentiels de la Neurothérapie

  1. Posture : La régulation posturale joue un rôle clé dans l'équilibre tonique musculaire et le développement moteur de l'enfant.
  2. Respiration : Une respiration fonctionnelle, principalement nasale, est essentielle pour un apport optimal en oxygène et pour maintenir une bonne régulation émotionnelle.
  3. Sommeil : Le sommeil de qualité, en particulier le sommeil paradoxal, est primordial pour la régénération cognitive et émotionnelle.
  4. Émotions : Une gestion équilibrée des émotions permet de prévenir les comportements impulsifs et de favoriser l'apprentissage.
  5. Fonctions cognitives : Ces dernières incluent l'attention, la mémoire et les capacités d'apprentissage, qui sont souvent impactées chez les enfants présentant une déficience du STV.

Pour en savoir plus, consultez notre article dédié : Les cinq piliers de la neurothérapie intégrative

Le traitement pharmacologique du TDAH doit être envisagé avec prudence, en particulier chez les enfants présentant une déficience du STV. Un accompagnement systémique, incluant une évaluation approfondie des interactions entre le sommeil, la respiration et les fonctions cognitives, permet de sortir du cercle vicieux induit par les psychostimulants. Une telle approche intégrative offre une meilleure qualité de vie à l’enfant et favorise un développement équilibré.

Sophie présente une hypotonie globale qui affecte sa posture, des épisodes de respiration buccale prolongée, des troubles du sommeil avec des réveils fréquents, une irritabilité émotionnelle marquée et des difficultés de concentration en classe. Ces symptômes, caractéristiques d'une déficience du système tonique ventilatoire (STV), avaient été identifiés lors de précédentes consultations. Malgré les recommandations d'une mère d'une amie de Sophie, qui avait conseillé une prise en charge globale et intégrative, la mère de Sophie a fini par céder à la pression scolaire et à celle de son mari, convaincue que les performances scolaires de Sophie étaient le fruit d'un manque d'effort et de persévérance.

Le trouble du déficit de l'attention avec hyperactivité (TDAH) est un trouble comportemental fréquent chez les enfants, souvent traités à l'aide de médicaments psychostimulants tels que le méthylphénidate. Si ces traitements peuvent réduire les symptômes principaux du TDAH, ils entraînent souvent des effets secondaires importants sur le sommeil, en particulier sur le sommeil paradoxal (REM). Lorsque ces enfants présentent également une déficience du système tonico ventilatoire (STV), les conséquences peuvent s’inscrire dans un véritable cercle vicieux, liant régulation tonique, régulation ventilatoire et perturbations du sommeil.

Sophie, après plusieurs discussions et face à la pression exercée par l’école, a commencé un traitement à base de Ritaline. Cependant, connaissant ses difficultés sous-jacentes avec le système tonico ventilatoire (STV), ses parents et son thérapeute s’inquiètent des méfaits possibles de ce traitement sur son sommeil, en particulier sur le sommeil paradoxal, déjà fragilisé par ses problèmes respiratoires.

Selon les données issues du consensus scientifique, les psychostimulants peuvent réduire la durée totale du sommeil paradoxal jusqu' à 20-30 % chez les enfants atteints de TDAH. En outre, ces médicaments augmentent significativement la latence d’endormissement, pouvant atteindre une augmentation moyenne de 30 minutes. Ces altérations perturbent les mécanismes de régénération cognitive et émotionnelle, essentiels au bon développement de l’enfant.

Effets des Stimulants sur le Sommeil

Les psychostimulants, bien qu’efficace pour améliorer l'attention et diminuer l'hyperactivité, ont des répercussions notables sur la qualité du sommeil. Ces médicaments augmentent souvent la latence d'endormissement, réduisent la durée totale du sommeil et altèrent les cycles du sommeil paradoxal. Par exemple, un enfant de 10 ans traité au méthylphénidate a rapporté des difficultés croissantes à s'endormir, avec des réveils nocturnes fréquents et une fatigue persistante durant la journée. Les parents ont observé une irritabilité accrue et une baisse notable de ses performances scolaires malgré une attention initialement améliorée. Les études ont montré que les enfants traités par des stimulants peuvent perdre jusqu'à 20 % de leur sommeil paradoxal, essentiel à la régulation émotionnelle, à la mémoire et au traitement des informations.

Cette altération du sommeil paradoxal se traduit par une augmentation de l’activité nocturne, une somnolence diurne accrue et des difficultés à récupérer émotionnellement et cognitivement. Ces répercussions sont souvent amplifiées chez les enfants présentant une déficience préexistante du STV.

Le Sommeil Paradoxal et le Système Tonique-Ventilatoire (STV)

Chez les enfants présentant un TDAH et une déficience du STV, les troubles respiratoires viennent aggraver les perturbations du sommeil paradoxal. La déficience du STV, qui inclut des anomalies dans la coordination des muscles respiratoires tels que le diaphragme et les muscles pharyngés, peut entraîner des apnées du sommeil ou un syndrome d’augmentation des résistances des voies aériennes supérieures (SARVAS). Ces événements réduisent encore davantage la qualité du sommeil et perturbent les mécanismes de régénération physiologique et cognitive du sommeil paradoxal.

002La ventilation doit être exclusivement nasale or, trop souvent lors d’une désynchronisation du STV la ventilation est buccale et elle perturbe la thermorégulation cérébrale, un processus essentiel permettant de maintenir une température stable au niveau du cerveau. La thermorégulation cérébrale garantit un équilibre optimal pour les fonctions neuronales.

Lorsque cette régulation est altérée, en raison d'une ventilation inadéquate ou d'un défaut de synchronisation des muscles respiratoires, cela peut entraîner des dysfonctionnements tels que des réveils nocturnes fréquents, une fatigue accrue, et des perturbations des cycles de sommeil. La diminution de l’efficacité du sommeil accroît l’irritabilité, l’impulsivité et les difficultés attentionnelles, alimentant le recours à des doses accrues de psychostimulants. 

Le Cercle vicieux : Psychostimulants et Dysfonctionnements du STV003

  1. Perturbations initiales : La déficience du STV limite l’efficacité respiratoire, contribuant à des troubles du sommeil.
  2. Traitement pharmacologique : L’introduction de psychostimulants exacerbe ces troubles en réduisant encore le sommeil paradoxal et en augmentant la latence d’endormissement.
  3. Répercussions cognitives : Le manque de sommeil de qualité aggrave les symptômes du TDAH (déficits attentionnels, hyperactivité), ce qui pousse souvent à augmenter les doses de médicaments.
  4. Aggravation systémique : La combinaison d’un sommeil altéré et d’une ventilation inefficace entraîne une cascade de dysfonctionnements neurophysiologiques, renforçant les troubles initiaux.

004Conséquences possibles sur le Développement et la Santé médicale

La situation de Sophie, comme celle de nombreux enfants dans une dynamique similaire, peut avoir de profondes répercussions sur plusieurs aspects de son développement et de sa santé :

  • Perturbation de l'appétit : Les psychostimulants, comme le méthylphénidate, peuvent entraîner une diminution significative de l'appétit. Chez des enfants en pleine croissance, cette perte d'appétit peut provoquer des carences nutritionnelles et freiner leur développement physique.
  • Fatigue chronique et apathie : La combinaison de troubles du sommeil et d'effets secondaires des psychostimulants peut plonger l'enfant dans un état d'apathie, avec une énergie réduite pour affronter les tâches quotidiennes.
  • Augmentation de l'irritabilité et des troubles émotionnels : L'impact sur le sommeil paradoxal affecte directement la régulation émotionnelle, entraînant des épisodes de pleurs, d'irritabilité ou des crises de colère accrues.
  • Problèmes somatiques secondaires : Les troubles respiratoires et le manque de récupération cognitive pendant la nuit peuvent entraîner des maux de tête, des douleurs musculaires ou une vulnérabilité accrue aux infections.

Conséquences sur la Dynamique Familiale

L'impact de cette situation dépasse souvent l'enfant et touche profondément la dynamique familiale :

  • Tensions entre les parents : La décision de recourir aux psychostimulants, souvent prise sous pression extérieure (école, professionnels de santé, etc.), peut provoquer des conflits entre les parents. Dans le cas de Sophie, le désaccord initial entre la mère, soucieuse d'une approche intégrative, et le père, plus pragmatique mais insistant sur les résultats scolaires, reflète cette tension.
  • Sentiment de culpabilité parental : Les parents peuvent ressentir une culpabilité grandissante, soit d'avoir cédé à la pression, soit de constater les effets secondaires chez leur enfant, créant un stress émotionnel qui affecte l'équilibre familial.
  • Réduction des interactions positives : L'enfant, plus irritable et fatigué, peut être perçu comme difficile par ses parents, réduisant les moments de complicité et augmentant les frustrations des deux côtés.

Conséquences Sociales et scolaires

  • Diminution des interactions sociales : La fatigue, les troubles émotionnels et la faible tolérance au stress peuvent réduire la capacité de l'enfant à interagir de manière positive avec ses pairs, augmentant le risque d'isolement.
  • Étiquetage et stigmatisation : Les performances scolaires fluctuantes, combinées à une compréhension limitée de la part de l'école, peuvent entraîner un étiquetage précoce de l'enfant comme "paresseux" ou "difficile", affectant sa confiance en lui et son image auprès de ses camarades.

Persistance des symptômes du TDAH à l’âge adulte

Le cas de Sophie soulève une question essentielle : la prise de psychostimulants à un jeune âge peut-elle offrir une solution durable ? Contrairement aux croyances anciennes, le TDAH ne disparaît pas avec l’âge. Si certains symptômes, comme l’hyperactivité physique, peuvent diminuer, d’autres, tels que l’inattention, l’impulsivité et les difficultés de régulation émotionnelle, persistent souvent sous des formes différentes. Chez Sophie, cela pourrait se traduire, à l’âge adulte, par des difficultés organisationnelles, une agitation intérieure ou des troubles de l’attention impactant sa vie quotidienne et professionnelle.

L’idée que les symptômes dérangeants, comme l’hyperactivité, disparaissent avec l’âge, permettant l’arrêt de la médication, est donc erronée. Les recherches actuelles montrent que le TDAH évolue plutôt qu’il ne s’éteint, nécessitant une prise en charge adaptée et évolutive. Dans ce contexte, les approches intégratives, comme la neurothérapie, jouent un rôle essentiel. En travaillant sur les causes profondes et les interactions systémiques – posture, respiration, sommeil, émotions et fonctions cognitives – ces méthodes permettent de mieux répondre aux besoins changeants de l’enfant, puis de l’adulte.

Ainsi,Sophie nous rappelle combien il est important d’envisager le TDAH comme une condition qui évoluent tout au long de la vie, plutôt qu’un trouble temporaire de l’enfance. Une prise en charge intégrative, basée sur des méthodes non invasives comme le biofeedback et la neurothérapie, offre une voie prometteuse pour accompagner ces transitions, tout en limitant la dépendance aux traitements pharmacologiques. 

Écart entre Essais Cliniques et Réalité des Patients TDAH

Le TDAH est l’une des conditions neurodéveloppementales les plus étudiées, et de nombreux essais cliniques randomisés (ECR) évaluent l’efficacité et la sécurité des traitements médicamenteux tels que les psychostimulants. Cependant, ces essais utilisent des critères d’éligibilité stricts, excluant souvent des patients avec des profils de santé complexes. Une étude récente, basée sur des données suédoises, met en lumière combien cet écart entre essais cliniques et réalité peut affecter les résultats thérapeutiques.

Selon cette étude, 53 % des patients atteints de TDAH n’auraient pas été éligibles pour participer aux ECR sur les médicaments du TDAH, avec des taux encore plus élevés chez les adultes (74 %), suivis des adolescents (35 %) et des enfants (21 %). Les résultats montrent que les patients inéligibles font face à des défis uniques :

  • Changement de traitement : Les patients inéligibles étaient plus susceptibles de changer de médicament dans la première année (HR 1,14).
  • Hospitalisations psychiatriques : Ces patients avaient près de 10 fois plus de risques d’être hospitalisés pour des raisons psychiatriques.
  • Risque accru de troubles : Ils présentaient des taux beaucoup plus élevés de consultations pour troubles liés à l'anxiété (+11 fois), à l’usage de substances (+15 fois) et à la dépression (+6 fois).

Ces observations illustrent que, bien que les ECR fournissent des informations précieuses sur les médicaments du TDAH, leur généralisation à des populations cliniques plus complexes est limitée. Pour Sophie, cela souligne l’importance de ne pas considérer les traitements pharmacologiques comme des solutions universelles et de les intégrer dans une approche plus large qui tient compte de la réalité clinique, comme celle offerte par la neurothérapie intégrative.

Conclusion

Les psychostimulants, bien qu’efficaces pour réduire certains symptômes du TDAH, présentent des effets secondaires notables qui nécessitent une approche prudente et bien informée. Ces effets, notamment sur le sommeil paradoxal et la régénération cognitive, peuvent entraîner des répercussions profondes sur le développement de l'enfant, comme le montre le cas de Sophie. Une simple gestion pharmacologique ne suffit pas à répondre aux besoins complexes des enfants présentant également des déficiences du système tonique ventilatoire (STV).

Pour briser ce cercle vicieux, il est essentiel d'adopter une démarche intégrative. Cette approche repose sur une collaboration étroite entre médecins prescripteurs, neurothérapeutes et autres professionnels de la santé. Les méthodes basées sur la neuro physio psychologie, telle que le biofeedback, permettent d’adresser les causes sous-jacentes sans recourir fatalement à des traitements invasifs, surtout lors d’effets secondaires indésirables.

En offrant un accompagnement empathique et bienveillant, cette collaboration met l'enfant et sa famille au centre de l'intervention. Elle favorise un équilibre durable entre les besoins émotionnels, cognitifs et physiques, contribuant ainsi à un développement harmonieux. Ensemble, nous pouvons construire des solutions innovantes et humanistes qui soutiennent les enfants comme Sophie dans leur cheminement vers un mieux-être.

 

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Références

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  1. Impact du biofeedback sur la régulation tonique et émotionnelle
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  4. Biofeedback et variabilité de la fréquence cardiaque
    • Lehrer, P. M., & Gevirtz, R. (2014). Heart rate variability biofeedback: How and why does it work? Frontiers in Psychology, 5, 756. Cet article fournit une explication approfondie des mécanismes sous-jacents du biofeedback de variabilité cardiaque.
  5. Intégration du biofeedback pour la gestion des douleurs chroniques
    • Tan, G., Dao, T. K., Smith, D. L., Robinson, A., & Jensen, M. P. (2010). Incorporating complementary and alternative medicine (CAM) therapies to expand psychological services to veterans suffering from chronic pain. Psychological Services, 7(3), 148-161. Une étude montrant l'intégration réussie du biofeedback dans des approches thérapeutiques globales.
  6. Impact des psychostimulants sur le sommeil des enfants atteints de TDAH
    • Une méta-analyse a conclu que les médicaments psychostimulants couramment prescrits pour le TDAH, tels que la Ritaline et l’Adderall, affectent le sommeil des enfants, notamment en augmentant la latence d'endormissement et en réduisant la durée totale du sommeil.
  7. Recommandations pour le diagnostic et la prise en charge du TDAH chez l'enfant
    • La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié des recommandations visant à améliorer le diagnostic et la prise en charge du TDAH chez les enfants. Ces directives insistent sur l'importance d'une approche clinique et psychoéducative.
  8. Impact des psychostimulants sur le développement cérébral chez les enfants atteints de TDAH
    • Une étude longitudinale menée par le Dr Sherif Karama examine les effets des psychostimulants sur le développement de l'hippocampe chez les enfants atteints de TDAH. Les résultats suggèrent une corrélation négative entre la consommation cumulative de ces médicaments et le volume des sous-champs de l'hippocampe, ce qui pourrait influencer les fonctions cognitives liées à cette région cérébrale. McGill University.

 

 

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