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Aider son enfant DYS

Enfants DYS et développement : comprendre et aider votre enfant à mieux grandir

Vous voyez votre enfant grandir et évoluer jour après jour et cela est une grande source de bonheur pour vous.

Toutefois, si votre enfant rencontre des troubles dans ses apprentissages, le voir se développer sereinement dans son milieu scolaire devient plus compliqué : votre enfant a du mal à se concentrer, à focaliser son attention, à lire, à écrire, à restituer ses connaissances, il peut être atteint de troubles dys.

Sa confiance en lui s’amenuise, sa motivation à aller à l’école baisse fortement et sa bonne humeur peut se voir remplacée par d’autres émotions beaucoup moins agréables et joyeuses.

Ce climat difficile, lorsqu’il perdure dans le temps, peut engendrer au long terme une dégradation de l’ambiance à la maison voire même une dégradation du lien familial. Cela est notamment le cas si l’enfant pousse des colères difficilement maîtrisées ; qu’il se replie sur lui-même ou que des tensions règnent à la maison.

Si, en tant que parents, vous n’êtes pas toujours d’accord entre vous en ce qui concerne les méthodes pour y remédier, ou que la situation vous submerge, le problème peut prendre une toute autre ampleur, ce qui n’arrange ni les résultats scolaires de l’enfant, ni sa motivation à se rendre à l’école.

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En tant que parents, nous nous efforçons tous d’être présents pour notre enfant, l’écouter, l’encourager et l’aider. Mais peu de solutions s’offrent à nous à part la prise de médicaments ou les séances de rééducation.

Dans cet article nous nous pencherons sur une autre approche pour comprendre l’origine de ces troubles neurodéveloppementaux. Nous remonterons à la base de la vie et parlerons de posture et ventilation ; de tonus, c’est à dire de la capacité à se redresser pour se tenir debout, liée à la respiration, première action de l’Homme à sa naissance, et première fonction vitale qui active tous les organes, y compris le cerveau humain.

Puis nous parlerons d’entraînement par rétroaction pour apprendre à modifier favorablement ces différents dysfonctionnements, autrement dit, de neurothérapie. Nous verrons à quel point cela peut aider un enfant à s’autoréguler émotionnellement, et de quelle manière cela peut l’aider du point de vue de ses apprentissages et facultés cérébrales.

Qu’est ce qu’un trouble neurodéveloppemental ?

Un trouble neurodéveloppemental (TND) est un trouble qui touche le développement neurologique.

Chez l’enfant comme chez l’adulte, on compte plusieurs troubles neurodéveloppementaux différents tels que :

  • le trouble spécifique des apprentissages (comme la dyslexie en ce qui concerne la lecture, la dyscalculie pour le calcul, la dysphasie en ce qui concerne le langage oral, la dysgraphie pour l’écriture)
  • le trouble de la communication (dysphasie, fluence…)
  • le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H)
  • les troubles moteurs (dyspraxie en ce qui concerne la coordination, mouvements stéréotypés, tics, etc.)
  • le trouble du spectre de l’autisme (TSA)
  • le trouble du développement (retard global, déficience intellectuelle…)

Ces troubles liés aux fonctions cérébrales affectent le quotidien de l’enfant mais aussi celui de sa famille. Plus il y a de troubles et plus les difficultés à réaliser des tâches quotidiennes augmentent.

Sachez malgré tout que ces troubles sont fréquents : 1 à 6% de la population en sont victimes. Ce qui vous rassurera peut-être, c’est qu’ils sont indépendants des apports socioculturels que votre enfant aurait pu avoir dès sa naissance : ce n’est donc pas de “votre faute” en quelque sorte !

Alors la question se pose : d’où viennent ces troubles neurodéveloppementaux ?

L’origine des TND peut être multiple et multifactorielle.

Elle peut par exemple provenir de la prématurité de l’enfant.

S’il est “grand prématuré”, c’est-à-dire qu’il est né avant la 32ème semaine d’aménorrhée (s.a.), il a davantage de risque de contracter ces troubles que s’il est “prématuré”, c’est-à-dire né avant la 37ème s.a.

L’enfant peut également avoir subi des troubles plus graves ayant menés à des TND comme :

  • une encéphalopathie supposée hypoxo-ischémique ;
  • un accident vasculaire cérébral artériel périnatal ;
  • des infections congénitales (toxoplasmose, Zika, rubéole…) ;
  • une exposition prénatale à l’alcool, aux drogues, aux antiépileptiques ;
  • une méningo-encéphalite bactérienne et virale ;
  • une cardiopathie congénitale ou encore
  • une anomalie de la croissance cérébrale ( microcéphalie : périmètre crânien inférieur à 2 DS ou macrocéphalie, supérieur à 3 DS).

Ce qui est observé chez la majorité des enfants souffrant d’un TND est un problème respiratoire. En effet, la respiration, ou plutôt la ventilation, est essentielle au bon développement physique et cérébral de l’enfant.

Sans un apport régulier et suffisant en oxygène, les muscles du corps et de la ventilation des voies aériennes supérieures, notamment de la langue, ne se développent pas comme ils devraient. Ce phénomène peut entraîner un retard de croissance ; des troubles du sommeil profond ; des troubles de concentration et avec eux, des difficultés à rester éveillé et comprendre le monde qui l’entoure afin d’interagir avec lui.

Le manque d’oxygénation des cellules agit également sur sa tonicité musculaire et sur le fait qu’il puisse “se redresser” ; se tenir droit ; se mouvoir librement ; coordonner ses mouvements de telle façon à faire face à la gravité qui nous incombe tous.

Comment savoir si votre enfant est atteint d’un trouble neurodéveloppemental ?

A votre niveau, ce qui peut vous alarmer est que votre enfant présente un décalage entre ce que font les enfants de son âge et ce qu’il est capable de faire. Pour tenter d’évaluer ça, vous pouvez par exemple vous référer aux tableaux et grilles des acquisitions présents dans son carnet de santé.

Observez également sa façon de dormir et de respirer. La ventilation doit être nasale (jamais buccale) et l’enfant ne doit pas ronfler : tout ronflement est pathologique, ne croyez pas que c’est parce qu’il ronfle qu’il dort bien, au contraire ! Cela provient certainement du fait que sa langue est trop basse quand il est sur le dos ou que son nez est obstrué.

Quel que soit le trouble dont souffre votre enfant, l’essentiel en tant que parent est d’en avoir eu connaissance afin de pouvoir vous en occuper rapidement, idéalement en sortant de néonatologie ou plus tard, lors d’entretiens avec le médecin traitant, le pédiatre, l’équipe de la crèche ou de l’école maternelle, élémentaire, etc…

La culpabilité et le doute peuvent vous faire perdre du temps dans l’établissement d’un programme thérapeutique adapté. Or, à cet âge-là, les enfants ont besoin de dormir pour récupérer, traiter les informations de la journée et débuter chaque journée en forme. Or, s’ils ne respirent pas correctement, ils ne dorment pas correctement non plus.

Accepter la pathologie et y faire face est ce que vous pouvez faire de mieux pour l’aider au quotidien.

Rééduquer la posture et la respiration de votre enfant

Si vous constatez que votre enfant a un TND et que sa respiration nasale est encombrée et entraîne un sommeil agité et non réparateur, il est temps pour vous d’agir et de rééduquer sa posture et sa respiration.

Le but ? Se redresser face à la gravité ; respirer de façon optimale ; améliorer son sommeil profond ; focaliser son attention consciente.

Le faire se tenir “plus droit” de telle façon à améliorer son tonus musculaire, à muscler sa colonne vertébrale et son diaphragme pour que l’air puisse y pénétrer correctement jour et nuit, est essentiel pour son développement neuro psycho physiologique.

Car oui, toutes ces fonctions neuro psycho physiologiques en lien avec les fonctions exécutives telles que la flexibilité mentale ; l’analyse de l’information ; la prise de décisions ; les pensées en général ainsi que les facultés physiques dépendant d’une seule fonction vitale essentielle : la respiration nasale.

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Honoré de Balzac disait, dans La Théorie de la démarche :

“Le regard, la voix, la respiration, la démarche sont identiques ; mais comme il n’a pas été donné à l’homme de pouvoir veiller à la fois sur ces quatre expressions simultanées de sa pensée, cherchez celle qui dit vrai, vous connaîtrez l’homme tout entier.”

Se pose alors la question de savoir comment y arriver ?

LE NEURO / BIOFEEDBACK : UNE RÉÉDUCATION DU CORPS ET DU CERVEAU

Le neuro / bio feedback est un système d’entraînement (via la concentration) par rétroaction (retour en temps réel de l’activité physique ou cérébrale) qui vise l’amélioration des performances neurologiques et physiques des enfants comme des adultes.

Il peut soit s’agir d’augmenter ou de diminuer certaines bandes de fréquence dans différentes zones spécifiques du cerveau ; soit de travailler sur la posture et la respiration , soit de travailler les deux en même temps afin d’avoir de meilleurs résultats.

Grâce au Bio/neurofeedback, votre enfant et vous-mêmes arriverez à localiser et chiffrer les troubles ressentis.

L’entraînement est non invasif et non douloureux pour l’enfant. Au contraire, il peut passer d’excellents moments auprès de son thérapeute qui est à son écoute, sans le juger, et qui l’accompagne séance après séance vers la réussite.

Il n’y a pas de meilleur investissement que dans la santé de ses proches.

Une première évaluation générale de l’état de fonctionnement cérébral et physique de votre enfant ne vous engage à rien et permet au moins d’avoir un aperçu concret, mesurable et objectif de la situation dont il souffre via une méthode qui a fait ses preuves et dont on dénombre à ce jour pas moins de 150 000 articles concernant l’EEG, 40 000 concernant l’EEGq et 2000 sur le neurofeedback.

 

Mots-clés: accompagnement, education, médecine, handicap, psychologie, santé, science