Troubles du STV et Impacts Cognitifs et Émotionnels : Chapitre 4

Le cas de Sophie - Chapitre 4

Le Système Tonico-Ventilatoire (STV) est un ensemble de muscles responsables de la respiration et du maintien de la posture. Il coordonne des muscles essentiels, tels que le diaphragme pour la respiration et les muscles posturaux pour la stabilité corporelle. Un fonctionnement optimal du STV assure une respiration fluide, particulièrement pendant le sommeil. Cependant, lorsqu'il est perturbé, il peut entraîner des troubles respiratoires nocturnes, comme ceux observés chez Sophie, une enfant de 5 ans. L'anatomie fonctionnelle du STV a été décrite dans le chapitre précédent concernant l'histoire de Sophie.

Les dysfonctionnements du STV ont des impacts qui vont bien au-delà du sommeil. Ils peuvent affecter le développement cognitif de l’enfant, influençant la concentration, la mémoire et les capacités d'apprentissage. De plus, ils perturbent la régulation émotionnelle, rendant l'enfant plus vulnérable aux fluctuations émotionnelles.

Ce chapitre explore comment les troubles du STV peuvent influencer à la fois les fonctions cognitives et la capacité de l’enfant à gérer ses émotions.

Les Fonctions Cognitives et les Troubles du STV

Lorsqu’un enfant, comme Sophie, souffre de troubles respiratoires nocturnes, son cerveau peut ne pas recevoir suffisamment d'oxygène pendant des phases critiques du sommeil, notamment le sommeil paradoxal. Cette phase est essentielle pour la consolidation de la mémoire, l'attention et les fonctions exécutives, qui permettent à l’enfant de planifier, se concentrer et gérer plusieurs tâches simultanément.

Des études ont démontré que les troubles respiratoires du sommeil, tels que le Syndrome d'Apnées-Hypopnées Obstructives du Sommeil (SAHOS), affectent significativement les fonctions cognitives chez les enfants. Par exemple, Gozal (1998) a mis en évidence que les enfants souffrant de SAHOS présentent des performances scolaires inférieures à celles de leurs pairs en raison des altérations cognitives liées au manque de sommeil réparateur.

La Dre Madiha Ellaffi, pneumologue-allergologue à Albi et présidente d’IDEAS (groupe Inter-Disciplinarité Enfant Adolescent Sommeil), a déclaré que le ronflement peut être absent et remplacé par une respiration légèrement bruyante. Les critères diurnes majeurs incluent la fatigue ainsi que des troubles du comportement tel que l'agitation, l'agressivité, l'irritabilité et des colères disproportionnées.

De plus, on constate une prévalence plus élevée chez les enfants d'âge préscolaire (environ 8 % entre 3 et 6 ans), période de croissance des amygdales adénoïdiennes associée à une croissance faciale insuffisante. Mais « ces chiffres ne représentent que la partie visible de l'iceberg », souligne la Dre Madiha Ellaffi. Ces symptômes peuvent être associés à des troubles de l'attention et/ou à des altérations de la croissance pondérale et/ou de la taille.

Chez Sophie, les nuits perturbées affectent sa capacité à suivre des consignes complexes à l’école et à se concentrer. Ces difficultés sont bien documentées dans la littérature sur les troubles neurodéveloppementaux comme le Trouble du Déficit de l'Attention avec ou sans Hyperactivité (TDAH). La qualité du sommeil influe directement sur sa concentration et ses apprentissages (Beebe, 2006).

Impacts sur la Mémoire et la Concentration

Le sommeil paradoxal, phase où le cerveau est actif malgré une immobilité corporelle due à la chute du tonus musculaire, joue un rôle clé dans la mémoire procédurale. Cette mémoire permet à l'enfant d'apprendre des tâches motrices complexes, telles qu'écrire, faire du vélo ou suivre des instructions en classe. Les perturbations du sommeil paradoxal, causées par des troubles du STV, compromettent la capacité de Sophie à consolider ses apprentissages.

Un enfant qui ne passe pas suffisamment de temps en sommeil paradoxal peut avoir du mal à mémoriser les leçons et à retenir de nouvelles informations. Montgomery-Downs et al. (2005) ont démontré que les enfants avec des troubles respiratoires du sommeil présentent des déficits cognitifs, notamment en termes de mémoire et d'attention.

Cela explique pourquoi Sophie éprouve des difficultés dans des apprentissages nécessitant de la répétition et une bonne gestion des tâches séquentielles, comme les mathématiques ou l’écriture.

La Ventilation Nasale : Une Pièce Maîtresse du Système Tonico-Ventilatoire

La ventilation physiologique chez l'humain est exclusivement nasale (Talmant, 2008). Ce choix d'un mode respiratoire est justifié par les fonctions anatomiques et physiologiques des voies nasales. Contrairement à la respiration buccale, la ventilation nasale assure une série de fonctions protectrices et régulatrices essentielles pour l'organisme.

Le passage de l'air par les fosses nasales permet de réchauffer, humidifier et filtrer l'air inspiré, tout en participant à une meilleure gestion de la pression intrathoracique. De plus, la respiration nasale favorise la production d'oxyde nitrique (NO), un gaz important pour la vasodilatation et la circulation pulmonaire (Lundberg et al., 1996). La respiration par le nez contribue aussi à une régulation du système nerveux autonome, soutenant la stabilité émotionnelle et le bien-être général (Porges, 1995).

Les implications d’une ventilation nasale sont particulièrement significatives pour le développement craniofacial et la fonction ventilatoire. L'auteur Jacques Talmant insiste sur les risques associés à une respiration buccale persistante, qui peut entraîner des dysmorphies maxillo-faciales, un développement insuffisant des voies aériennes supérieures et des troubles du sommeil. Ainsi, un retour à la ventilation nasale s’avère crucial pour le maintien de la santé et du développement optimal des structures orofaciales et du système respiratoire (Talmant, 2008).

Lien entre les Troubles du STV, la Ventilation Nasale et la Cognition

Les dysfonctionnements du STV affectent directement la qualité du sommeil et, par extension, les capacités cognitives de l’enfant. Un manque d'oxygène, des réveils fréquents ou des perturbations respiratoires empêchent l’enfant de bien récupérer, entraînant des conséquences sur la concentration, la mémoire et les apprentissages quotidiens.

Influence de la Ventilation Nasale sur l'Activité Cérébrale :

Des recherches récentes ont mis en évidence l'impact direct de la respiration nasale sur l'activité cérébrale et les fonctions cognitives :

  • Modulation des Rythmes Cérébraux : La respiration nasale influence les oscillations cérébrales dans le système limbique, affectant la mémoire et la reconnaissance émotionnelle. Zelano et al. (2016) ont montré que la respiration nasale module l'activité neuronale dans l'amygdale et l'hippocampe, améliorant ainsi les fonctions cognitives.
  • Amélioration de la Conscience et de la Régulation Émotionnelle : Piarulli et al. (2018) ont démontré que la stimulation mécanique ultra-lente de l'épithélium olfactif, liée à la respiration nasale, peut ralentir les rythmes cérébraux et moduler la conscience, soulignant le lien entre la respiration nasale et la régulation émotionnelle.
  • Renforcement de la Commande Respiratoire Cérébrale : Girin et al. (2021) ont montré que la respiration profonde et lente favorise la commande respiratoire cérébrale, suggérant que la respiration nasale peut influencer positivement les réseaux neuronaux impliqués dans la régulation émotionnelle et cognitive.

Une étude de Raffier (2023) souligne que le SAHOS de type 1, fréquent chez les jeunes enfants, peut entraîner de l'agressivité, de l'irritabilité, de l'hyperactivité et des troubles de l'apprentissage. Ces symptômes sont souvent confondus avec ceux du TDAH, conduisant à des errances diagnostiques.

Importance d'une Prise en Charge Précoce

Compte tenu des conséquences potentielles de la respiration buccale sur le développement et la cognition, il est impératif d'intervenir tôt pour corriger les habitudes respiratoires inadéquates. Le Professeur Jacques Talmant insiste sur l’importance d'une prise en charge précoce pour corriger les habitudes de respiration buccale et soutenir les fonctions essentielles de la ventilation nasale (Talmant, 2008).

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Les Impacts Émotionnels des Troubles du STV

Les troubles du STV ne se limitent pas aux difficultés respiratoires ou à une mauvaise qualité du sommeil. Ils affectent également la manière dont l'enfant gère ses émotions. La régulation émotionnelle, qui permet à l’enfant de maîtriser ses réactions face à des situations stressantes ou frustrantes, est étroitement liée à la qualité du sommeil et à l’équilibre des fonctions neurophysiologiques.

La Régulation Émotionnelle et le Sommeil

Le sommeil, en particulier les phases de sommeil profond et paradoxal, joue un rôle clé dans le rééquilibrage du système nerveux et la gestion des émotions. Lorsque ces phases sont perturbées par des problèmes respiratoires dus à un dysfonctionnement du STV, l'enfant se réveille fatigué, irritable et plus vulnérable aux fluctuations émotionnelles.

Chez Sophie, les réveils fréquents affectent directement son humeur et sa capacité à faire face aux petites frustrations du quotidien. Palmer et al. (2018) ont montré que les troubles du sommeil chez les enfants sont associés à une augmentation des problèmes émotionnels et comportementaux.

Les Peurs Archaïques Liées aux Troubles Respiratoires Nocturnes

Les troubles respiratoires nocturnes peuvent déclencher chez l'enfant des peurs archaïques, c'est-à-dire des peurs profondes et instinctives qui apparaissent dès la petite enfance. Ces peurs sont liées à des angoisses fondamentales de survie et de sécurité.

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Description des Peurs Archaïques du Nourrisson

Les peurs archaïques sont des peurs primaires qui émergent dès les premiers mois de la vie. Elles incluent :

  • La peur de la séparation : L'angoisse d'être séparé de la figure d'attachement, généralement la mère. Cette peur se manifeste souvent par de l'anxiété lorsque le nourrisson est éloigné de ses parents (Bowlby, 1969).
  • La peur de l'abandon : Associée à la peur de la séparation, elle reflète la crainte que le parent ne revienne pas, menaçant la sécurité émotionnelle de l'enfant.
  • La peur de la perte de soutien : Peur de tomber ou de ne pas être soutenue physiquement observée chez les nourrissons lorsqu'ils sont manipulés brusquement (Winnicott, 1958).
  • La peur de la suffocation ou de l'étouffement : Une angoisse liée à des difficultés respiratoires, où l'enfant craint pour sa survie immédiate.
  • La peur des stimuli intenses : Comme les bruits forts ou les lumières vives, perçus comme menaçants.

Lien avec les Troubles Respiratoires Nocturnes

Chez les enfants souffrant de troubles du STV, comme Sophie, la peur de la suffocation est particulièrement exacerbée. Les difficultés respiratoires pendant le sommeil peuvent déclencher une réponse instinctive de survie, où l'enfant ressent une menace immédiate pour sa vie.

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Ces sensations se manifestent souvent sous forme de :

  • Cauchemars : Rêves anxiogènes où l'enfant peut revivre des situations de suffocation ou de danger.
  • Terreurs nocturnes : Épisodes de réveil soudain avec une intense peur, souvent sans souvenir précis du rêve.
  • Anxiété généralisée : Une inquiétude persistante qui peut s'étendre à d'autres domaines de la vie quotidienne.

Blunden et Chervin (2008) ont montré que les troubles respiratoires du sommeil sont associés à une augmentation des troubles anxieux chez les enfants.

Chez Sophie, la difficulté à bien respirer pendant son sommeil amplifie ces peurs archaïques, notamment la peur du noir (symbolisant l'inconnu et l'absence de sécurité) et la peur de s’étouffer. Ces peurs peuvent persister après le réveil, influençant son état émotionnel tout au long de la journée.

Implications pour le Développement Émotionnel

Les peurs archaïques non résolues peuvent entraver le développement émotionnel de l'enfant. Elles peuvent conduire à :

  • Hypervigilance : L'enfant est constamment sur le qui-vive, épuisant ses ressources émotionnelles.
  • Comportements d'évitement : Refus d'aller se coucher, besoin de la présence constante d'un parent ; la peur du noir et le besoin d’avoir une veilleuse.
  • Difficultés relationnelles : L'enfant peut avoir du mal à se séparer de ses parents ou à faire confiance aux autres.

Le Rôle du Système Limbique dans la Gestion des Émotions

Le système limbique, partie du cerveau responsable de la gestion des émotions, est particulièrement sensible à la qualité du sommeil. Pendant le sommeil paradoxal, cette zone est active et traite les expériences émotionnelles de la journée. Les perturbations du sommeil affectent le système limbique, rendant l'enfant plus sensible aux stimuli émotionnels.

Chez Sophie, le manque de sommeil paradoxal impacte directement son système limbique. Cela peut se traduire par :

  • Réactions émotionnelles intenses : Colères, pleurs, anxiété.
  • Difficulté à réguler ses émotions : Incapacité à se calmer ou à se rassurer seule.
  • Sensibilité accrue au stress : Réactions disproportionnées face à de petites frustrations.

Murphy et Peterson (2015) soulignent que les troubles du sommeil affectent le fonctionnement limbique et la régulation émotionnelle, exacerbant les problèmes émotionnels chez les enfants.

Approche Recommandée Basée sur les Cinq Piliers et l'Approche Systémique Intégrée

Pour éviter les conséquences négatives d'une mauvaise interprétation des symptômes chez les enfants comme Sophie, une approche multidisciplinaire et systémique est essentielle.

Cette approche repose sur cinq piliers interconnectés :

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1. Évaluation Multidimensionnelle

a) Évaluation Psychophysiologique :

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Mesure de la Posture par Vidéographie et sEMG : Analyse des déséquilibres posturaux liés au STV à l'aide de l'électromyographie de surface.
Questionnaire du Sommeil et Applications : Suivi des phases du sommeil pour identifier les troubles spécifiques.
EEG Quantitatif (EEGq) : Une mesure permettant d’observer l’activité cérébrale et de personnaliser un protocole d'entraînement en neurofeedback adapté à chaque individu.
Activité Électrodermale (AED) : Mesure du stress pour évaluer la réactivité du système nerveux autonome.
Variabilité de la Fréquence Cardiaque (VFC) par BVP : Évaluation de l'équilibre du système nerveux sympathique et parasympathique. 

b) Évaluation Médicale Spécialisée (au besoin) :

Intervention des Pneumologues, ORL et Spécialistes du Sommeil : Pour une évaluation approfondie des troubles respiratoires et du sommeil (Raffier, 2023).
Tests Complémentaires : Polysomnographie, naso-fibroscopie, et autres examens spécifiques selon les besoins.

 2. Interventions Thérapeutiques Non Médicamenteuses

a) Neurothérapie Intégrative :

Neurofeedback et Biofeedback : Techniques visant à normaliser l'activité cérébrale et à améliorer la régulation émotionnelle (Hammond, 2011).
Exercices de Régulation du STV : Programmes ciblés pour améliorer le fonctionnement du système tonico ventilatoire, incluant des exercices respiratoires et posturaux.

b) Éducation Respiratoire :

Éducation Respiratoire par le Souffle - Méthode Guillarme : Pour renforcer les muscles respiratoires et optimiser la ventilation (Guillarme, 2009).
Méthode Froggymouth : Travail sur la posture de la langue, la déglutition, et la respiration nasale (Fellus et al., 2019).

c) Techniques de Gestion du Sommeil :

Hygiène du Sommeil : Établissement de routines pour améliorer la qualité du sommeil basée sur la tenue d’un journal du sommeil et des conseils concernant l’exposition aux écrans.

3. Soutien Familial et Parentalité Consciente

a) Accompagnement des Parents :

Programme pour une Parentalité Consciente et Engagée :

Soutien Pratique : Conseils pour gérer les situations difficiles et soutenir l'enfant au quotidien (Siegel & Bryson, 2011).
Observation Partagée : Encourager les parents à observer et comprendre les comportements de leur enfant.
Collaboration Thérapeutique : Impliquer les parents dans le processus rééducatif pour renforcer l'efficacité des interventions.

b) Éducation et Sensibilisation :

Compréhension des troubles du STV et de leurs impacts.
• Stratégies de communication adaptées pour soutenir l'enfant (Perls et al., 1951).

4. Adaptations Scolaires et Environnementales

a) Collaboration avec l'École :

• Aménagements Pédagogiques :

Temps de repos supplémentaires.
Supports visuels pour faciliter l'apprentissage.
Ajustements des méthodes d'enseignement pour répondre aux besoins spécifiques.

• Plan Personnalisé de Scolarisation (PPS) : Mise en place en collaboration avec l'équipe éducative et les professionnels de santé.

b) Sensibilisation de l'Environnement Social :

Information des Enseignants et Pairs : Pour favoriser une compréhension des défis de l'enfant et prévenir les stigmatisations.
Création d'un Environnement Soutenant : Encourager l'inclusion et l'adaptation des activités sociales.

 5. Suivi Continu et Réévaluation

a) Monitoring Régulier :

Évaluations Périodiques : Pour suivre les progrès et ajuster les interventions en conséquence.
Suivi des Objectifs : Mesure des résultats à court et long terme.

b) Coordination Interdisciplinaire :

Communication Entre Professionnels : Assurer une approche cohérente en partageant les informations pertinentes.
Implication de l'Enfant et de la Famille : Encourager la participation active pour renforcer l'engagement dans le processus thérapeutique.

Application de l'Approche Systémique Intégrée

L'approche systémique intégrée considère l'enfant dans sa globalité, en tenant compte des interactions entre les différents systèmes qui influencent son développement :

a) Interconnexions Entre les Piliers : Chaque pilier influence les autres. Par exemple, une amélioration de la régulation du STV grâce à la neurothérapie intégrative peut faciliter les apprentissages scolaires et réduire les tensions familiales.

b) Personnalisation des Interventions : Adaptation des stratégies en fonction des besoins spécifiques de Sophie, en reconnaissant son HPI et ses particularités individuelles.

c) Participation Active : Impliquer Sophie dans le processus pour renforcer son autonomie et sa confiance en elle.

Conclusion

Les troubles du STV ont des répercussions profondes sur la cognition et les émotions de l'enfant. Chez les enfants à HPI comme Sophie, il est essentiel de reconnaître que leurs capacités intellectuelles peuvent masquer des troubles sous-jacents, retardant ainsi une prise en charge appropriée. Une compréhension incomplète ou erronée de leur condition peut mener à des diagnostics inadéquats, des traitements inappropriés et des tensions accrues au sein de la famille et de l'environnement scolaire.

Il est donc impératif d'adopter une approche intégrative et personnalisée, tenant compte des dimensions neuropsychophysiologiques, cognitives et émotionnelles de l'enfant. En évitant les stigmatisations et en privilégiant des interventions adaptées, nous pouvons améliorer significativement la qualité de vie de ces enfants et de leurs familles.

L'intervention non médicamenteuse (INM) proposée en neurothérapie intégrative repose sur différentes techniques de biofeedback associées au neurofeedback EEGq.

L'intégration d'exercices et de conseils pour corriger les dysfonctionnements du STV, avec l'aide des parents, offre des bénéfices physiologiques et psychologiques significatifs. En restaurant la confiance de Sophie face à ses difficultés grâce à une attitude bienveillante et à un climat de soutien induit par la neurothérapie, elle peut mieux gérer ses émotions et améliorer ses capacités cognitives. Les parents, de leur côté, peuvent mieux accepter les défis de leur enfant sans se sentir enfermés dans la honte ou la culpabilité, souvent renforcées par un diagnostic psychiatrique.

Si vous avez lu jusqu'ici et les trois chapitres précédents, nous vous remercions chaleureusement. Votre engagement montre à quel point vous êtes concernés par le bien-être des enfants comme Sophie.

Vous êtes parent d'un enfant comme Sophie ou professionnel dans les domaines de l'éducation, de la santé, de l'accompagnement, ou en reconversion professionnelle ?

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