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L'évaluation en neurothérapie

L’évaluation en Neurothérapie est basée sur une approche "globale" à partir des connaissances en neurophysiologie, neuropsychologie et utilisant les outils de mesure en psychophysiologie.
Elle s'adresse aux enfants, dès leur plus jeune âge, aux adolescents ainsi qu'aux adultes.
Cette évaluation est recommandée pour l'amélioration des fonctions cognitives, émotionnelles ou comportementales, y compris les comportements moteurs. 

L’évaluation en Neurothérapie

L'évaluation en Neurothérapie est basée sur la complémentarité apportée par la mesure de l'activité cérébrale par électroencéphalographie quantitative associée à celles des constantes physiologiques, comme l'activité électrodermale AED, de la variabilité de la cohérence cardiaque VFC, ou celle de l'électronographie de surface sEMG.  S'y ajoute celle de l'attention par la mesure du traitement de l'information visuo-auditive, des tests physiques simples concernant la semsorimotricité, notamment la proprioception et des questionnaires validés scientifiquement.

Chaque évaluation étant individualisée, elle peut comporter d'autres tests ou questionnaires spécifiques selon la situation de la personne.

L'un des éléments communs consiste à évaluer le fonctionnement neuroélectrique du cerveau grâce à une technique de neuroimagerie cérébrale appelée èlectroencéphalogramme quantitatif (EEGq).

Cet examen consiste à enregistrer l'activité du cerveau à 19 sites différents, à en faire l'extraction afin de retirer les artefacts et à l'analyser de telle sorte qu'il est alors possible de comparer son fonctionnment électrique par rapport à des normes (base de données normatives). Ce premier examen permet de déceler les anomalies dans le fonctionnement électrique du cerveau qui pourraient être corrélées aux difficultés présentées. Les différents troubles comme le manque de concentration avec ou sans hyperactivité, du sommeil, les troubles d’apprentissage (lecture, écriture, mathématique) ou encore les troubles moteurs (tics) ou sensorimoteurs (troubles de coordination, du tonus et du développement psychomoteur) représentent les symptômes les plus fréquemment rencontrés et corrélés grâce à l'évaluation en neurothérapie.

Afin de bien cerner la hiérarchie fonctionnelle de ces difficultés ou objectifs recherchés, l'évaluation en neurothérapie est complétée à l'aide de tests pour l'attention soutenue et l'impulsivité, et de questionnaires. L'examen de la posture, de la respiration/ventillation sont indispensables pour compléter cette analyse systémique de la personne. D’une durée moyenne de 3 heures comprenant toutes les étapes, de la prise des données à la remise des résultats, cette évaluation permet de cumuler les informations nécessaires à l'élaboration de votre programme d'entraînement.

La hiérarchie fonctionnelle concernant le trouble neurodéveloppemental

 

 

L'examen par EEGq 

Neuro MachineLe EEGq ou technique de l'électroencéphalographie quantitative est une exploration fonctionnelle de l’activité cérébrale corticale pratiquée chez Neurosens, qui repose sur une technique de traitement informatique des spectres de signaux enregistrés par électroencéphalographie et une représentation pratique des puissances spectrales sous forme de cartes.

Les différentes évaluations pratiquées en psyphysiologie ont considérablement évolué ces dernières années grâce à l'influence des découvertes permises par les nouvelles technologies d'imagerie cérébrale. C'est ainsi que la cinquième édition de "The Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders" DSMV qui est la référence principale pour les psychiatres et les neurologues a été profondément remaniée. L'axe essentiel de cette nouvelle édition révisée est d'établir une classification des différents dysfonctionnements cérébraux en fonction de leur marqueurs biologiques: les endophénoypes. Cette nouvelle classification cherche à mettre en évidence quel système cérébral est dysfonctionnel plutôt que de viser à décrire le comportement qui y est rattaché. Les paramètres de l'ÉEG quantifié (QEEG) ainsi que les potentiels évoqués (Event-Related Potentials- ERPs) sont considérés comme des marqueurs biologiques significatifs et efficaces.

Actuellement de nombreuses recherches montrent que les dysfonctions neurocognitives développementales telles que le TDAH (Trouble Déficitaire de l'Attention avec ou sans Hyperactivité), les troubles spécifiques des apprentissages, de même que les troubles obsessionnels compulsifs (TOC), la dépression, le syndrome de Gilles de la Tourette, les troubles du spectre de l'autisme (TSA) sont associés à des schémas spécifiques de potentiels électriques qui sont enregistrés au niveau du cuir chevelu à l'aide de plusieurs électrodes de surface (EEG - 21 canaux) et que ces potentiels spontanés constituent des marqueurs fiables des fonctions et dysfonctions cérébrales. Les valeurs de mesure de ces potentiels électriques recueillies lors de l'examen peuvent alors être comparées à celles d'une base de données normatives. En comparant les données à l'aide d'outils statistiques paramétriques, il est possible de calculer les différences entre le sujet examiné et le groupe de référence correspondant à l'âge moyen. Cette analyse informatique est alors considérée comme un moyen d'aide efficace pour planifier l'entraînement par neurofeedback.

Les avantages de l'électroencéphalographie quantitative - EEGq : Il a été démontré que l'EEG peut s'utiliser plus facilement sur le sujet que bien d'autres méthodes d'imagerie cérébrales, car elles ne produisent aucun rayonnement ionisant ni aucun champ magnétique élevé. L'électroencéphalogramme (EEG) trace l'activité électrique des cellules nerveuses du cortex sur le cuir chevelu. L'EEG se compose de "bandes" distinctes définies par la fréquence des ondes. Les bandes à basse fréquence (8 à 12 cycles), appelées bandes alpha, s'observent le mieux dans la zone pariéto-occipitale. Celles à plus haute fréquence, appelées bandes bêta, sont habituellement plus proéminentes dans les zones centrale et frontale. Le rythme alpha s'observe le mieux lorsque le sujet est éveillé mais calme, et qu'il a les yeux fermés. L'activité électrique du cerveau se caractérise également par l'amplitude et la puissance des oscillations. On parle de désynchronisation lorsque l'amplitude augmente et de désynchronisation lorsqu'elle diminue. La synchronisation/désynchronisation est une technique au cours de laquelle la puissance d'une bande de fréquence précise de l'EEG correspond au changement relatif de puissance entre deux conditions expérimentales. Cette mesure intra-sujet de changement relatif de puissance entre deux conditions expérimentales est exprimée en pourcentage.

Cet examen dure environ une heure. Il est combiné avec d'autres tests et questionnaires et il précède le programme d'entraînement par neurofeedback. Le qEEG est non invasif et dénué de tout effet secondaire. Il doit être préférablement effectué le matin avant 14 heures et il doit être réalisé sans psychostimulant. La consommation de boissons stimulantes est déconseillée 48 heures avant l'examen et si, vous ou votre enfant prenez des psychostimulants, l'examen pourra se faire le matin avant la prise du médicament. Pour permettre une bonne adhérence des électrodes, nous vous conseillons de laver vos cheveux 12 douze heures avant l'examen.

Le questionnaire du sommeil

Ce questionnaire a été conçu par le Dr Patrick Quercia et son équipe de l'université de Dijon en association avec l'Inserm.
La spécificité et la sensibilité de ce questionnaire permettent un dépistage précoce des troubles du sommeil en lien avec le trouble neurodéveloppemental (TND).